Seul, on peut l'être,
Au milieu d'une de fête.
Entre les beaux parleurs
Entre les beaux parleurs
Et les mauvais joueurs,
Il est parfois difficile
De trouver la vie facile.
Si l'on est timide,
Si le regard est humide,
On ne peut s'imaginer
Entrain de bouger,
Alors, on reste dans son coin.
Loin, très loin.
On n'ose pas paraître
Ni même se faire connaître.
Pourtant on aimerait bien
Avoir plusieurs copains,
Même s'ils se comptent
Sur les doigts de la main.
Mais on se raconte
Mais on se raconte
Un tas de choses.
Des rêves en overdose !
Des rêves en overdose !
Et l'on reste à la traîne.
Pourtant, il suffirait d'une étincelle,
D'une parole un peu belle,
D'un geste banal
Dans une vie anormale,
Pour qu'un sentiment explose
Et les jours soient roses.
D'un tout petit rien
Qui souvent fait du bien.
© Laurent SILVIN, mars 1989
Extrait de « Pensées ordinaires par Moustache »
Éditions éphémères La Tocante
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